Wednesday, October 25, 2006

Muhammad Yunus conseille à la Chine de changer sa législation pour encourager le développement du microcrédit.


Nobel laureate and Bangladeshi grassroots leader Muhammad Yunus has advised the Chinese government to make necessary changes in the legal framework in order to encourage micro-credit organisations with the goal of uplifting the poor. He urged the government to empower micro-credit organisations to take deposits. Micro-credit should be seen as a business opportunity and relegated to the back burner as a purely charitable and money losing activity, he said while speaking at a conference on the subject in Beijing on Sunday.

"The business model of micro credit or microfinance could develop quickly in China with government support," Yunus said at the Grameen International Conference on Microcredit in China. "It's not charity. It's business that can earn money and also help lift the poor out of penury," Yunus said.

His visit to Beijing comes within a few days of his receiving the Nobel Peace prize for this year. He and the Grameen Bank he founded have been awarded for uplifting thousands of poor through the mechanism of micro credit.

Yunus also advised the Chinese government to set up a special fund to help grassroots organisations focus on micro credit. It was also necessary to allow them to collect deposits from the people so that the micro credit organisations play an active role in lending.

Lien vers l'article: ici

Wednesday, October 18, 2006

Quel est le lien entre Muhammad Yunus, Franck Riboud et Zinedine Zidane ?


Un court article du Journal du Dimanche établissait le lien entre le prix nobel de la paix, le Pdg du groupe Danone et Zinedine Zidane: la Microfinance.
En effet, Muhammad Yunus dont nous avons parlé précedemment a annoncé qu'il reversera une partie de l'argent de son prix (1.1 millions d'euros) à la Grameen Danone Food. C'est une usine de yahourts cofinancée par Danone et construite à Bogora dans le nord du Bangladesh.
Cette unsine fonctionne grâce aux principes de la microfinance: le microcrédit va financer l'achat des vaches, la récolte de lait et la distribution des pots et les produits sont vendus par 2000 femmes baptisées "les grameen ladies" et qui vendent ces produits chez les plus démunis. C'est Muhammad Yunus qui a demandé à Franck Ribout que Zidane, ambassadeur de Danone pour les programmes à destination de l'enfance, soit le parrain de cette initiative.

Friday, October 13, 2006

Prix nobel de la paix pour Muhammad Yunus et la Grameen Bank




Le prix Nobel de la paix 2006 a été décerné à l'économiste bangladais Muhammad Yunus, le "banquier des pauvres", et à la Grameen Bank qu'il a fondée, pour avoir permis à des millions de démunis de sortir de la pauvreté grâce au système du microcrédit.
Ce professeur d'économie a inventé en 1976 une banque d'un nouveau genre en prenant le pari d'accorder des prêts, d'une valeur modique, aux plus démunis, sans garantie financière.

"Il a mis près de trente-cinq années à trouver sa voie. Depuis, Mohammed Yunus ne cesse de courir après le temps. Derrière une apparence calme et posée, ce sexagénaire aux cheveux grisonnants est plus que jamais habité par une cause : l'éradication de la pauvreté.

La Grameen Bank, la " banque des pauvres", qu'il a créée au Bangladesh en 1983, emploie désormais 12 000 personnes et possède 1 200 bureaux. Du haut de sa tour de 30 étages, couleur brique, à Dacca, la capitale, cette institution financière est désormais citée en modèle dans le monde entier pour son système de " microcrédit ", le prêt de petites sommes d'argent à des déshérités auparavant exclus du système bancaire. A ce jour, la Grameen Bank a prêté de l'argent à plus de 3 millions de Bangladais (à 95 % des femmes) et affiche des taux de remboursement (99 % des prêts sont honorés) à faire pâlir d'envie les banques traditionnelles occidentales.
L'homme est déjà plus loin : sa fondation, domiciliée à New York, centralise, depuis près de dix ans, des donations qui ont permis, à ce jour, de dupliquer le modèle dans près de 60 pays. " En Chine, en Inde, aux Philippines, au Vietnam , énumère-t il. A la fin de l'année 2004, plus de 60 millions de personnes pauvres auront eu accès à un microcrédit dans le monde. "


Mardi 10 février, le dirigeant pressé était à Bruxelles, pour un colloque sur le développement durable. La veille, il était à Paris, invité par Jacques Attali, qui l'a nommé en 1998 coprésident d'honneur de Planetfinance, une organisation de solidarité internationale qui fait la promotion du microcrédit. Il y a rencontré des décideurs politiques et économiques, comme il l'avait fait, il y a vingt ans, aux Etats-Unis, à l'invitation de Bill Clinton, alors gouverneur de l'Arkansas, qui voulait développer ce système dans son fief. Des contacts très diplomatiques qu'il assume pragmatiquement avec l'aisance de celui qui navigue entre deux mondes.
Car cet économiste a connu plusieurs vies. Sorti de l'université de Dacca, un diplôme d'économie en poche, ce fils de bijoutier a d'abord eu des ambitions classiques. " J'ai créé une entreprise pour mes parents avant de partir, à 25 ans, aux Etats-Unis pour passer un diplôme de troisième cycle ", se souvient-il. Là-bas, il y épouse une jeune Américaine, s'installe et enseigne l'économie. Est-ce cette ligne de vie trop tracée qui a soudain motivé un retour aux sources ? Le trentenaire décide de rentrer, en 1974, dans un pays tout juste indépendant, mais déjà ravagé par la famine. Professeur à l'université de Dacca, gagnant 50 fois moins qu'aux Etats-Unis, il mesure quotidiennement le décalage entre les théories économiques qu'il enseigne et le désastre de la pauvreté. Puisque certains sont exclus du système bancaire traditionnel et doivent utiliser des usuriers fort onéreux, M. Yunus commence, en 1976, à se porter personnellement garant. Il imagine ensuite de créer des groupes de villageois collectivement responsables pour garantir de réels prêts bancaires. " Au début, personne n'y croyait. Nous avons tenté l'expérience sur un village, puis cinq, puis dix ", se rappelle-t-il. Sept années après le début de cette aventure naissait la Grameen Bank. Un engagement progressif et intensif auquel son mariage américain ne résistera pas.


" LE SUJET DU FUTUR "
A 63 ans passés, l'homme ne cesse d'innover : il a créé une société de téléphone qui permet à 43 000 femmes, détentrices d'un appareil, de proposer l'accès aux communications dans les villages du Bangladesh. Il s'est lancé dans les prêts aux étudiants et, dernière nouveauté, dans ceux destinés aux plus pauvres des pauvres, les mendiants. " Le monde occidental a une définition très étroite du capitalisme, explique-t-il. Dans le système actuel, il faut être très avide pour être bien positionné. " Pour autant, cet économiste croit au système actuel et reste prudent face au mouvement altermondialiste. " Il ne s'agit pas d'être contre, mais de proposer des solutions. Je ne suis pas contre la mondialisation. Je crois en la liberté de marché. Celui-ci n'est pas sale. Je suis persuadé qu'il peut favoriser l'émergence d'une génération d'entrepreneurs sociaux, plus intéressés par le bien-être collectif que par un jeu très personnel." L'homme rêve d'une nouvelle génération de dirigeants altruistes et veut convaincre les universités de la former. " Harvard et Oxford proposent déjà des sessions dans ce sens ", souligne-t-il avec satisfaction. M. Yunus veut accélérer cette mutation. " C'est le sujet du futur ", lance-t-il, déjà en train de partir. "






© Le Monde.fr

Saturday, October 07, 2006

Figuras do Microcredito em Portugal segundo o Associação Nacional de Direito ao Crédito (ANDC)




As figuras do microcrédito em PORTUGAL:

518:
empréstimos de microcrédito concedidos pela Associação Nacional de Direito ao Crédito (ANDC)

5000 euros:
valor máximo de cada microcrédito concedido pela ANDC

2,27
milhões de euros já foram concedidos em microcréditos pela ANDC600empregos criados em resultado dos microcréditos concedidos

5,49
milhões é o número de clientes do Grameen Bank no Bangladesh

96
percentagem desses clientes que são mulheres

98,91
taxa de cumprimento dos empréstimos do Grameen BankFontes

Artigo do Pubico do 24.01.2006