Sunday, September 23, 2007

Le télephone mobile comme interface financière. (Portugais et anglais)

Les banques s'ouvrent aux solutions alternatives dans les pays émergents

Un organisme partenaire de la Banque Mondiale lance un vaste programme pour tester des méthodes émergentes permettant aux populations pauvres d'accéder aux services bancaires.

Plus de deux millions de personnes ne peuvent profiter de services bancaires ni disposer d'un compte, annonce la Banque Mondiale. "Les banques traditionnelles rencontrent d'importants problèmes pour atteindre les personnes pauvres qui résident dans des zones rurales", explique Gautam Ivatury, responsable du programme Technology chez CGAP (Consultative Group to Assist the Poor), un centre de ressources spécialisé dans la microfinance partenaire de la Banque Mondiale. Parmi les solutions envisagées pour réduire cet important fossé, les nouvelles technologies, et notamment les téléphones portables, font figure de favoris. Autre démarche possible : autoriser des petits commerçants à procéder aux transactions financières basiques, ou envoyer dans les villages des camions faisant office de banques mobiles. Ces différentes solutions seront prochainement mises à l'épreuve par la CGAP, qui lance un programme s'élevant à 26 millions de dollars. Plusieurs projets seront expérimentés en Colombie, au Kenya, aux Maldives, au Pakistan, aux Philippines et en Afrique du Sud.

La transaction bancaire par mobile, un système accessible à tous

Selon la Banque Mondiale, plus de trois millions de transactions ont déjà été réalisées via un mobile. Un moyen de paiement très prometteur, donc, d'autant que, précise Kabir Kumar, un analyste spécialisé dans la microfinance chez CGAP : "Les clients n'ont pas besoin de carte d'identité ou des documents souvent requis par les banques pour ouvrir un compte.(voir article précedent) Dans de nombreux cas, les gens n'ont en effet pas de travail régulier, et ne peuvent donc justifier d'un revenu mensuel. Ce qui les exclut généralement d'office du système bancaire".

Plusieurs opérateurs proposent déjà le système, comme G-Cash, un service de Globe Telecom avec qui la CGAP devrait signer un partenariat. Le fournisseur de services propose déjà à des clients résidant aux Philippines et ayant réalisé des prêts de procéder chaque mois à leur remboursement d'un simple message texte.

12 millions de nouveaux clients au Brésil

La mise en place de "banques alternatives" dans des pharmacies, des épiceries ou dans des postes, devrait également se révéler très utile. Ce système, en plus de rapprocher les services bancaires des habitants des zones rurales, se révèle également très économique. Le local étant déjà fourni, les coûts opérationnels restent bas, permettant à une population pauvre d'accéder aux services basiques sans s'acquitter de frais annexes. Et les chiffres parlent d'eux-mêmes quant au succès de la formule : au Brésil, plus de 12 millions de comptes ont été ouverts en cinq ans dans ces agences alternatives. La CGAP se penchera également sur la solution adoptée par Credibanco, qui fait passer de villages en villages des camions qui procèdent à des opérations bancaires via une connexion par satellite. "La transaction bancaire par mobile et les nombreuses autres applications émergentes vont révolutionner les marchés financiers dans les pays riches mais aussi pauvres", conclut Elizabeth Littlefield, directrice exécutive de CGAP. Cependant, la route est encore longue. "Malgré l'augmentation spectaculaire de services comme G-Cash, nous avons encore beaucoup de travail à fournir en ce qui concerne la régulation des réseaux bancaires, la compréhension des besoins réels des consommateurs, et la conception de produits attractifs".

Lien vers l'article ici:
http://www.atelier.fr/mobilite/17/19092007/banques-ouvrent-solutions-alternatives-pays-emergents-35230-.html

Monday, September 03, 2007

Technologie: Comment développer la microfinance en Inde malgré le manque de documents d'identification ?

L'article suivant explique comment FIINO (une entreprise spécialisée dans les technologies appliquées aux problèmes des institutions de microfinance) met en place des cartes à microprocesseur avec authentification biométrique pour simplifier l’accès aux services financiers pour les populations rurales en Inde. En effet, les institutions de microfinance se voyaient contraintes de refuser des prêts en l'absence de document d'identification personnel.

La validation des transactions s’effectue après authentification biométrique, procédé qui garantit les plus hauts niveaux de sécurité numérique. Le paiement est validé lorsque les empreintes digitales de l’utilisateur ont été vérifiées par le microprocesseur de la carte lors d’une transaction effectuée dans des relais commerciaux, des magasins de distribution sélectionnés ou des partenaires.

« Le traitement de documents papier et les investissements humains habituellement requis pour gérer les micro-transactions et évaluer la solvabilité des clients potentiels constituent l’un des principaux défis du secteur de la microfinance. Avec des coûts élevés et un faible retour sur investissement, la microfinance n’était pas rentable au-delà d’un certain volume, ce qui ralentissait la croissance de ce secteur », déclare Manish Khera, directeur général de FINO.


"For the past one year, a fortunate few among India’s poor from Cuddalore town in southern India to the Dharavi slums of Mumbai have been giving an imprint of their fingers in return for their first access to banking services. One by one, they are getting machine-readable ID cards that will lift them from economic oblivion and serve as a model for the rest of India’s unserved masses to shake off moneylenders and embrace modern banking.

One big reason for organised finance not to have reached the depth needed in India is the lack of proper and efficient identification systems, especially for the poor. Many potential borrowers lack primary documents such as land titles, ration cards, electricity bills or voter ID cards. Bankers hardly lend money to people they can’t document. “Without any identification, we are unable to begin to offer any services,” Nachiket Mor, deputy managing director of ICICI Bank, says pointing to the risk of identity.

This gap had been hard to bridge for several decades, despite sporadic efforts, but the experiment mentioned above has shown that technology can be used smartly to provide a simple system of identification for the poor, illiterate and semi-literate. Its scope has been confined to microfinancial services, but some think the system has the potential to be scaled up to cover all the citizens. It’s the smart card project of Financial Information Network & Operations Ltd. (FINO), a joint venture of public and private financial institutions. FINO is a technology provider for the microfinance industry, which typically deals with people left out of traditional banking. The number of transactions is large in microfinance, but the value of each is low. Institutions in this business had developed viable financing models but till recently lacked an uncomplicated identification system best suited for a torrent of low-ticket transactions. "

La suite de l'article ici:
http://economictimes.indiatimes.com/The_Big_Story/Put_it_in_your_pocket/articleshow/2328395.cms