Thursday, May 17, 2007

En Afrique, les bailleurs de fonds ont besoin de solutions sur mesure



Moins d’un Africain sur cinq, en moyenne, a accès aux services financiers.
La solution à ce problème n’est pas évidente. L’Afrique subsaharienne abrite un large éventail d’environnements sociaux, économiques et politiques, ce qui impose aux bailleurs de fonds de faire preuve tout à la fois de flexibilité et de diversité. En développant un travail stratégique
avec les pouvoirs publics et le secteur privé, les bailleurs de fonds peuvent contribuer à répondre à la demande énorme relative l’élargissement de l’accès aux services financiers.




Afin de mieux comprendre leurs activités actuelles en Afrique, le CGAP a passé en revue 16 agences de développement l’année dernière. Cette étude régionale comporte tous les programmes orientés sur l’accès aux services financiers : les programmes traitant de politique et de réglementation financières ; les programmes travaillant à l’amélioration de l’infrastructure du secteur financier et les programmes qui fournissent aux institutions de microfinance une assistance dans les domaines du financement, de la formation ou de l’aide technique.




Les résultats montrent que les agences de développement répondent en premier lieu
aux questions relatives à l’accès aux services financiers sur le terrain, en fournissant principalement des subventions et des prêts aux institutions de microfinance, aux banques commerciales et autres organismes de type mutualiste ou coopératif. Plus de 60 pour cent du financement relatif à l’accès aux services financiers est consacré à des apports en capital, à la prestation d’assistance technique et de formation, l’objectif étant d’aider les établissements de détail à renforcer leurs capacités à offrir l’accès aux services financiers au plus grand nombre de clients.
24 pour cent de ces financements est dirigé vers l’infrastructure financière et, tout particulièrement, vers la transparence et la fiabilité des états financiers. Les aménagements consacrés à l’infrastructure financière permettent aux institutions de détail d’améliorer leur efficacité et leur potentiel de croissance. Les principales initiatives comprennent le développement des systèmes de paiement, le perfectionnement des pratiques comptables et d’audit et la consolidation des associations professionnelles régionales et nationales.

Ce numéro de Portfolio dresse un panorama de la microfinance en Afriquesubsaharienne. Concerné aussi bien par le financement des donateurs quepar les systèmes de paiement ou le développement de la microfinance enmilieu rural, le CGAP collabore avec une gamme étendue d’intervenantspour mieux comprendre — et surmonter — les obstacles qui freinentl’expansion des services financiers sur le continent africain. Pour plusd’information sur l’action du CGAP en Afrique.

Lien vers l'article: ici
http://www.cgap.org/portal/binary/com.epicentric.contentmanagement.servlet.ContentDeliveryServlet/Documents/Portfolio_05_fr.pdf

2 comments:

Anonymous said...

Great work.

pheaut said...

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