Le CGAP organisait le 18 décembre dernier une conférence virtuelle sur le thème « Microfinance et Crise financière ». Plus de 600 directeurs d'IMF, des bailleurs de fonds et des professionnels de plus de 34 pays ont participé à la conférence en exprimant leurs opinions et en racontant leurs expériences.
Les directeurs d’IMF de Mongolie, d’Inde, du Rwanda, du Mali et du Pakistan ont notamment souligné que leur clients avaient été frappés par l’inflation et que les signaux d’un retournement économique se faisaient plus nombreux. Le pouvoir d’achat de leurs clients s’était réduit et leur besoin en liquidité s’était élevé, entraînant une diminution de l’épargne et des tensions au niveau du paiement des mensualités.
Les professionnels étaient particulièrement préoccupés par la crise de la liquidité et la manière dont cette dernière allait affecter les coûts et les volumes de financement proposés aux institutions de microfinance, surtout sur celles qui ne collectaient pas l'epargne de leurs clients.
Un des messages les plus importants de cette conférence était que les IMF qui collectent l’épargne de leur clients étaient plus protégées des risques de refinancement que celles qui ne proposaient pas ces services.
Autre problème, les institutions de microfinance empruntant en monnaie forte devaient notamment faire face au double problème de l’augmentation des taux d’intérêts et du risque de change entre monnaie forte et monnaie locale.
Emprunter en monnaie locale, consolider et diversifier ses sources de financement et obtenir des licences pour collecter les dépôts des épargnants autant de points qui sont ressortis des interventions...
Enfin, les participants ont insisté sur le fait que les institutions de microfinance devaient augmenter leurs réserves, réduire leur croissance et se concentrer sur la qualité de leurs portefeuilles en privilégiant la relation et la connaissance de leurs clients. Mais les institutions de Microfinance qui étaient tentées de réduire leur prêts ont été prévenues que cela pouvait également accroître leur risque de défaut. Si les clients pensent qu’ils n’obtiendront pas un nouveau prêt pourquoi continueraient-ils a rembourser l’ancien…
Vous pouvez accéder au compte rendu de cette conférence extrêmement intéressante ici
Les directeurs d’IMF de Mongolie, d’Inde, du Rwanda, du Mali et du Pakistan ont notamment souligné que leur clients avaient été frappés par l’inflation et que les signaux d’un retournement économique se faisaient plus nombreux. Le pouvoir d’achat de leurs clients s’était réduit et leur besoin en liquidité s’était élevé, entraînant une diminution de l’épargne et des tensions au niveau du paiement des mensualités.
Les professionnels étaient particulièrement préoccupés par la crise de la liquidité et la manière dont cette dernière allait affecter les coûts et les volumes de financement proposés aux institutions de microfinance, surtout sur celles qui ne collectaient pas l'epargne de leurs clients.
Un des messages les plus importants de cette conférence était que les IMF qui collectent l’épargne de leur clients étaient plus protégées des risques de refinancement que celles qui ne proposaient pas ces services.
Autre problème, les institutions de microfinance empruntant en monnaie forte devaient notamment faire face au double problème de l’augmentation des taux d’intérêts et du risque de change entre monnaie forte et monnaie locale.
Emprunter en monnaie locale, consolider et diversifier ses sources de financement et obtenir des licences pour collecter les dépôts des épargnants autant de points qui sont ressortis des interventions...
Enfin, les participants ont insisté sur le fait que les institutions de microfinance devaient augmenter leurs réserves, réduire leur croissance et se concentrer sur la qualité de leurs portefeuilles en privilégiant la relation et la connaissance de leurs clients. Mais les institutions de Microfinance qui étaient tentées de réduire leur prêts ont été prévenues que cela pouvait également accroître leur risque de défaut. Si les clients pensent qu’ils n’obtiendront pas un nouveau prêt pourquoi continueraient-ils a rembourser l’ancien…
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